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 Malléar Ramirez, la lumière engendre l'ombre. [Background et description physique]

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Joss Envedi
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Joss Envedi


Messages : 285
Date d'inscription : 17/07/2013

Malléar Ramirez, la lumière engendre l'ombre. [Background et description physique] Empty
MessageSujet: Malléar Ramirez, la lumière engendre l'ombre. [Background et description physique]   Malléar Ramirez, la lumière engendre l'ombre. [Background et description physique] I_icon_minitimeJeu 18 Juil - 12:21

Origine : Monde Impérial (Agrimonde du segmentum Ultima)
Historique : Une ombre sur ton âme
Divination : "L'Homme doit mourir pour que l'Humanité perdure."

Sexe : Masculin
Âge : 51 ans accumulés en voyage spatial (âge physique : une quarantaine d'années standards).
Taille : 1,86m
Poids : 76 kg
Stature : Svelte
Peau : Cuivrée
Cheveux : Aucune pilosité (anciennement brune)
Yeux : Bleus
Signes particuliers : Totalement imberbe, marque d'assermentation de l'Astra Telepathica sur la nuque, trois clous d'os formant une rangée du lobe de l'oreille gauche jusqu'à l’hélix.

Malléar est un homme grand à l'allure fuselée, à la peau lisse et satinée, brunie par une vie passée sous un soleil écrasant. Dû à son absolu manque de pilosité, ses yeux d'un bleu intense apparaissent comme deux amandes éclatantes au milieu d'une écorce de cuivre, si bien que son nez camus semble s'effacer.
Son tatouage bleu sombre de l'Astra Telepathica au niveau de sa nuque est consciencieusement caché par ses vêtements.

D'aucuns diraient que Malléar à un tempérament impulsif et empreint d'une certaine cruauté,  mais lui préfère dire qu'il agit promptement et quand il faut et qu'il préfère s'amuser du malheur des autres que d'en avoir pitié.
En fait tout le monde à raison, mais il n'apprécie pas qu'on lui fasse remarquer.


Un ciel bleu superbe et la sensation du gazon fraîchement tondu.
La terrasse de l'appartement de mon enfance. Ma mère m'appelant en souriant, m'enlace mais ses yeux trahissent l'épuisement. Le soir mon père arrive nous embrasse avant le départ de maman, sa toge me gratte et je me retire rapidement.
La même sonnerie de mon réveil chaque matin, et les cours commencent.
Je regarde par la fenêtre plutôt que le vieil homme en face de moi. C'est encore une journée magnifique.

Le jour saint je peux sortir du quotidien et m'évader, mais c'était un jour spécial aujourd'hui car je vais avoir 15 ans.
Le soleil m’éblouit, mais malgré toutes mes tentatives, impossible d'étendre suffisamment les bras pour l'atteindre. Déçu je rentre et prend un raccourci par les champs, c'est interdit, mais c'est plus rapide. Et comme je ne devais pas me salir les plantes et la boue se sont écartés.
A la maison je suis aller me coucher directement.
Il y avait une voix différente de la mienne qui pensait à ma place, une voie inquiétante alors je criais et me bouchais les oreilles pour ne pas l'entendre. La voie qui chuchotait s'est transformé en hurlement, alors je me suis roulé en boule mais il faisait noir j'étais désorienté. Puis le silence. Pas le silence d'une chambre le soir mais l'absence totale de son, et je l'ai vu, la chose la plus horrible qu'il m'a été donné de voir, un de ses démons des livres et des cours. Il disparu en un flash.
Mes oreilles sifflaient et mon crâne tambourinait quand j'ouvrais les yeux. Mes parents se tenaient dans le pas de la porte serrés l'un l'autre contemplant le spectacle d'une chambre dévastée aux meubles en miettes, des traces de lacération parcourant les murs du sol au plafond.

Des hommes en armes m'ont emmené et j'étais enfermé dans une pièce sombre et humide sans que je ne m'en sois rendu compte.
Une odeur désagréable accompagnait l'attente, je ne disais rien car au fond de moi je savais pourquoi j'étais ici.
Puis longtemps après je me réveillais dans une autre cellule, tout aussi sombre que la précédente mais l'odeur de moisi avait été remplacé par un vrombissement permanent tout aussi déplaisant.
Le temps était devenu impossible à mesurer, mais la cellule après des mois ou peut-être des années, s'ouvrit comme par enchantement, et sans faire attention à ma nudité je sortais désorienté,  peut-être avais-je enfin mérité le pardon de mes parents. La lumière qui filtrait suffisait à m'éblouir mais quand mes yeux finirent à s'habituer j'apercevais les milliers d'autres enfants autour de moi. L'air hagard, captivés par le son cristallin qui semblant venir de toutes parts. J'errais alors dans la pièce et déambulais au rythme des détonations autour de moi jusqu’à une arche que d'autres traversaient.
Le calme était revenu et la l'intense lumière blanche devenait chaleureuse.
Nous sommes dirigés à nous vers les cellules puis vient un moment ou l'on m'emmène quelque part, des secousses puis la passerelle s'ouvre nous laissant découvrir le spectacle de Terra la planète sainte.

La seule vision des immenses bâtiments dorés obscurcissant le ciel et les étoiles de son envergure et sa magnificence suffit à me faire oublier ce que j'avais enduré jusqu'alors.
Dans la file de corps enchaînés, des servo-crânes passaient et nous assignaient un numéro.
Je marchais jusqu'à l'entrée et fut séparé des autres, on mis ma tête dans une sorte d'orifice mécanique à même le mur, une douleur à la nuque, telle qu'il m'arrive encore de frissonner en y repensant, puis le noir.

Tatoué et le crane chauve je me trouvais dans des soutes de détention éclairé par la faible lumière des néons, comme tout les soirs après l’entraînement avec les autres psykers à la maîtrise du warp. Je m’aperçus rapidement que mes cheveux ne repousseraient jamais mais je m'estimais heureux en voyant les conséquences qu'avaient eu l'Union pour certains d'entre nous. Les démons avaient tenté de corrompre mon esprit et mon corps sans succès, et Le très saint Empereur m'avait choisi pour cela. Si je suis encore en vie, c'était que peut-être, pourrais-je être pardonné pour mon âme impie.
De nombreux psykers, moi compris, embarquèrent dans un vaisseau en stase cryogénique avec la conviction de ne plus revenir sur cette terre sainte.

A 37 ans et en paraissant 25, je me rendais dans le secteur Calixis.
Après ces éprouvantes séries de tests que je passais volontiers,on m'emmena sur Scintilla où je voyais un salut toujours plus proche. Des maîtres psykers prirent en charge notre entraînement à la maîtrise de nos capacités psychiques, ils consistaient pour ma part à soulever des objets plus ou moins lourd, ou bien d'arrêter certains projectiles, ou parfois simplement d'effectuer des taches du quotidien uniquement par la pensée. Ces entraînement étaient entrecoupés de séances de méditations et quelques fois avec un petit groupe nous étions emmené jusqu'à une salle éloignée où nous furent formés au tir. Levé, entraînement, douche, diffusions des saintes écritures, couché. Ce rituel dura environ 8 ans avant qu'un des maîtres ne me donne une tablette de donnée avant mon départ pour un bâtiment qui m'étais familier
Je fus escortés jusqu'à la forteresse et nous enfoncèrent dans les sous-sols, la, enfermé dans une cellule je dévorais le repas servi par un servo-crâne.
Anxieux j’attends, mes pouvoirs fonctionnaient dans cette cellule.
Je suis ensuite mené jusqu’à un bureau où un homme, Laszlo, m'adresse un sourire amical, le premier depuis des années, je lui rend un sourire crispé. Il se fige d'un air ennuyé et étudie la tablette de donnée sur son bureau. Après une longue attente, il commença à m'informer de ma mission.

Me rendre sur la planète Iocanthus et servir de garde du corps à une administratrice de la ville de Port-Souffrance, Vern, que je rencontrerais là-bas, me mettrait en contact avec elle.

Je montais dans un vaisseau rempli de soldats et patientais dans mes quartiers avant d'atteindre Port-Souffrance
Là-bas je rencontrais Vern qui me donna les documents nécessaires avant de m'indiquer où et comment effectuer les dernières formalités pour débuter ma mission.

Divilia était une femme d'âge mur mais toujours séduisante aux manières plutôt rustres. De ses cheveux blond je devinais qu'elle n'était originaire de cette planète. Les premiers contacts furent difficiles, j'avais peu parlé sur Terra, l'entourage de l'administratrice semblait se méfier de moi. Je me souviens d'ailleurs avoir été brûlé plusieurs fois, ma peau n'étant pas habitué au soleil écrasant qui frappait en sortant de Port-Souffrance.Mais commencer à fumer, ainsi que de pouvoir abattre n'importe quoi ou n'importe qui entre les deux yeux à 100 mètres avec mon revolver en me concentrant un peu, me permis de gagner le respect de mes "collègues". Leur compagnie en était devenue agréable. Néanmoins je n'oubliais pas de faire mon rapport hebdomadaire à Vern. Il était évident que la protéger n'était qu'un prétexte. Je l'espionnais, sûrement pour une enquête de l'Administratum ou de l'Arbites. Mais malgré cela je m’acquittais des tâches que Divilia m'avait délégué sans arrières pensées, comme le fret des cargaisons de feu follet, avec zèle parfois tandis que j'essayais d'en obtenir le meilleur prix.
J'avais 45 ans quand je suis arrivé sur Iocanthus et j'y restais pendant 6 ans.
Et mon corps s’habituait à l'Iho ainsi qu'au soleil plus qu'à l'ennui. Les journées se ressemblaient et je connaissais l'emploi du temps de Divilia par cœur, elles étaient parfois ponctuées d’agressions impromptues rapidement réglées par un peu d'intimidation ou bien de véritables fusillades dans les rues de Port-Souffrance.
Nous voyagions par convois de 3 jeeps blindés si nous devions passer par l'un des quartiers dangereux de la ville, mais un jour, un tas de carlingues bloquait la route et un tir de roquette détruisit la voiture de queue.Le chauffeur fut criblé de balles tandis que les gardes sortaient de la voiture avant pour riposter. J'emmenais l’administratrice dans une maison tandis que les projectiles fusaient.
Les secours étaient déjà en route il fallait simplement que je la protège. C'est la que je m'aperçus que le stress n'aidait pas à la concentration que le warp menaçait d'éclater autour de moi tandis que j'essayais de le canaliser, mais se battre la tête à l'envers et les pieds au plafond était plus déconcertant pour nos assaillants que pour moi et j'éliminais rapidement ceux qui essayaient de rentrer. Puis vint les explosions, les grenades et quand le calme fut revenu, Divilia et moi, miraculeusement indemne relevèrent la tête pour voir un Ashleen pointer un lance-roquette vers la fenêtre, je criais à l'administratrice de se mettre à couvert avant de dévier le missile sans même y penser avant qu'il ne touche la maison. L'explosion fit malgré tout s'effondrer le plafond déjà fragilisé, et je m'éveillais alors dans la poussière et les décombres entouré par des membres des forces de l'ordre, Divilia en  train de discuter avec le plus gradé.
Le soir, couvert de contusions elle m'offrit une boite de cigares ainsi qu'un briquet et nous fumèrent et burent jusqu'au matin simplement heureux d'être en vie.
La mort était chose courante ici, et les hommes passèrent leur soirée au bordel plutôt qu'à pleurer les victimes d'aujourd'hui. J'y rencontrai une jeune femme dont le nom m'échappe, qui semblait préférer ma compagnie à celle des gardes du corps balourd et aux agents de l'Administratum. Je payais et nous descendirent dans une chambre, l'odeur agressive de parfum qui régnait dans le hall avait été remplacée par un mélange de transpirations et de d'une odeur que je n'avais encore jamais senti jusqu’alors, je restais statique un moment puis me vautrais dans cette sexualité et ce désir bouillonnant qui se présentait à moi.

J'étais alors au milieu de la rue, la nuit était tombée depuis longtemps, et je me forçais à vomir tout ce que j'avais pu consommer ce soir, les souvenirs étaient vagues mais d'une clarté provocante. La luxure me souillait, j'aurais juré sentir encore l'odeur de cet endroit sur ma peau, même mon esprit s'était libéré, je ne pouvais croire que quelque chose ne s'y soit infiltré. Une fois chez moi je pris mon briquet et tentait de me brûler le visage, ainsi je serais pardonné, et le vice ne viendrait plus à moi. Je mis mon briquet sous mon menton et l'allumais en serrant les dents. La douleur lacérant mon menton et ma gorge devint froide puis je lâchait le briquet doutant alors de l'efficacité d'un châtiment par la douleur. Mais j'avais douté, et par la même occasion failli à mon devoir, je m'asseyais pour méditer et penser aux enseignements que j'avais eu jusque-là. De nombreux textes parlaient de châtiments corporels pour obtenir l'expiation mais, une telle pratique ne pouvait excuser un faible qui n'aurait alors qu'à brandir son fouet et se lacérer tout en imaginant le prochain péché qu'il commettrait. Je devais renforcer mon esprit, comme jadis où seule la foi comptait, cette foi indéfectible avec laquelle j'avais repoussé les démons eux mêmes.
Je ne parlais plus que par nécessité, et effectuait la mission que l'on m'assignait rien de plus. Mes soirées étaient consacrées à la prière, et j'avais commencé un sevrage complet du Lho.

Les mois passèrent jusqu'au jour où l'Arbites abattu Divilia tandis qu'elle voulu échapper à son arrestation. L'on m'arrêtait également, un bref passage en cellule où je reprenais les cigalhos, beaucoup moins fortes que le Lho pur que j'avais l'habitude de fumer auparavant. C'est étrange comme j'ai pu réagir à la mort de l'administratrice.
La boite ainsi que le briquet étaient devenus les symboles de la corruption qui m'habite, je ne devais pas les oublier afin de me parer face à ses assauts.
J'étais alors cantonné à une résidence d'un quartier aisé de Port-Souffrance où j'attendais de nouvelles instructions. Deux semaines passèrent avant que j'eus d'autres nouvelles. Je me tournais les pouces, littéralement, quand des gardes en uniforme noir vinrent me chercher pour m'escorter jusqu'à un vaisseau de petite taille, d'un calibre bien différent de ceux dans lequel j'étais monté jusqu'ici, un de ces vaisseaux que pourrait posséder un gouverneur planétaire. Confiant je pensais enfin rencontrer mes employeurs. Et même si aucune rencontre n'eut lieu, j'appris l'impensable, ceux qui m'avaient confié cette mission depuis la fin de mon entraînement était la l'Inquisition elle même.
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